Gorges du Cians

Les gorges du Cians, une longue histoire personnelle dont je vais vous relater mes souvenirs en quelques mots.

Mes parents ont toujours aimé le lieu et nous louions un appartement à Beuil bien avant ma naissance.

Bien que né à Nice, ce furent pour ma famille de nombreux aller et retour entre la ville et la montagne.
C’est ainsi, qu’un jour en plein hiver, j’ai failli ne pas venir au monde.
En effet, bien que mon Père sache parfaitement conduire sur route enneigée et verglacée, notre voiture se mit à glisser dans les lacets du Pra d’Astier.
Le parapet devait arrêter cette glissade non désirée.
Maman était enceinte de moi.

J’ai vu au fil des années la route évoluer, se modifier, se remodeler, se sécuriser.
De nombreux travaux d’aménagements ont eu lieu et continuent de nos jours.
C’est une nécessité.

La route creusée dans la montagne de pélite, roche du Permien, fragile et friable a cependant perdu de son charme initial.
Certes, la sécurité avant tout.
Je me souviens dans mes jeunes années du bonheur d’emprunter cette route, des senteurs de buis qui enivraient les sens.
Les tunnels n’étaient pas encore creusés et premier moment magique, celui de rentrer dans la petite clue, prémices de ce qui allait suivre.
Apothéose de se faufiler dans la grande clue, l’eau suintant de la roche sur la route et les automobiles.
Une route exceptionnelle.
Un plaisir sans cesse renouvelé.

En sortie des gorges, de voir apparaitre le superbe village de Beuil, perché sur son éperon avec le Mont Mounier en arrière plan, montagne emblématique de la région.

Les gorges s’étirent le long du Cians de la vallée du Var à Beuil en des gorges inférieures de calcaire jusqu’au Pra d’Astier et des gorges supérieures de pélite rouge.

Les gorges s’étendent sur les communes de :